Awura-Amba Zumra’s Dream Land
Cinéaste: Tigiste Kebede Feyissa
Année de production: 2010
Lieu: Amhara, Éthiopie
Durée: 35 minutes
Son: mono
La langue:
Sous-titrage en anglais
Dans la Région d’Amhara vivent environ 400 personnes. La communauté s’est constituée en groupe avec ses propres marques identitaires distinctes telles que l’éthique de travail, l’idéologie de genre et la religion dans laquelle ce groupe s’est redéfini. De plus, c’est une communauté où les membres travaillent ensemble et partagent équitablement ce qu’ils ont eu à la fin de l’année.
Le chef et fondateur de cette communauté est Zumra Nuru. Awura-Amba était son rêve d’enfant. La philosophie et le style de vie de la communauté Awura-Amba sont décrits dans le film «Awura-Amba, le pays rêvé de Zumra». Il présente plus précisément la vie de Tirusew et de sa famille dans la communauté. Qu’entend-t-on par Awura-Amban? Comment les jours sont-ils organisés dans ce village? Qui est Zumra Nuru? Ces questions, ainsi que d’autres, vont recevoir une réponse dans le film.
En un mot, ce film expose le statut social antérieur d’Awura-Amba en tant que groupe marginalisé et, maintenant, en tant que modèle.
Copyright: Études culturelles visuelles 2010, Université de Tromsø.
Thèse
RÉSUMÉ : Cette étude traite des conflits entre pasteurs dans la région de Borana, dans le Sud de l’Éthiopie, en se focalisant sur le cas des peuples Borana et Garri. L’objectif de cette recherche est d’évaluer les facteurs sous-jacents liés à la formation, au développement et à la transformation des conflits entre les Borana et les Garri depuis 1990. Pour atteindre cet objectif, l’étude utilise une approche qualitative et des sources secondaires. En tant que cadre conceptuel pour l’analyse, elle utilise les conflits entre groupes ethniques, l’ethnicité et l’ethnicité politique comme outil analytique principal pour l’étude des conflits et de la violence entre groupes qui émergent dans un État, en particulier dans ce contexte de recherche où l’ethnicité est devenue constitutionnellement essentielle pour la création d’un État fédéral et des unités administratives. La thèse examine également les tendances macro-historiques et politiques en Éthiopie, en relation avec les conflits entre différentes communautés pastorales. Elle aborde aussi le conflit qui oppose les deux groupes depuis les années 90, en établissant des liens entre le discours national sur l’ethnicité et les réalités locales. Ainsi, il apparait que les conflits violents dans les zones pastorales résultent d’une multitude de facteurs historiques, politiques et économiques qui se renforcent mutuellement. Il parait également que les conflits pastoraux – sinon tous -, après 1991en particulier, sont aussi liés à des questions de propriété foncière et d’autonomie, à la nouvelle constitution établissant une association entre les groupes ethniques et les unités administratives. Cette thèse exhorte à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques intégrées et au renforcement d’institutions de gouvernance locales ancrées dans les pratiques traditionnelles de gestion des ressources et des conflits interethniques.